Elle descend de la montagne à cheval !
12h de route
On a rien reservé pour partir au Mont Bromo donc on se lève tôt. En ouvrant les fenêtres on aperçoit, en bas, le guide Thomas qui nous avait aidé à trouver l’hôtel. On lui demande s’il ne peut pas nous trouver un bus pour aller au Mont Bromo. OK my friends. Le bus en passant par un tour est plus avantageux que le train cette fois-ci. Nous payons 160000 Rp (12€) chacun. 15 mn plus tard, pas de temps à perdre, on doit prendre le mini bus, sauf qu’on ne pourra pas être tous les 4 ensemble, pas assez de place. Et comme on a pas de point de chute, on se donne rendez-vous à l’hôtel Yoshi avec les filles, au pied du Mont Bromo.
Avant de partir, on se goinfre de Pisang Goreng (bananes en beignet). Trop bon. Et c’est parti pour 12h de bus !!!! Bon là pas grand chose à dire à part que c’est long… très long…..! Heureusement qu’on est tout devant avec lolo, au moins on peut observer le paysage.
On s’arrête à une agence avant de commencer la partie montagneuse. D’ici, ils nous expliquent comment va se dérouler la visite. Levé à 3h30 ! Outch ! 4° dehors, donc couvrez vous bien ! Re-Outch !
Certains prennent un tour en Jeep qui amène d’abord en haut de la montagne la plus haute du parc national pour voir le lever de soleil sur le volcan, puis après redescendent vers le volcan. C’est mieux disent-ils ! Mais nous on s’en fout on fera que le volcan. Ils nous expliquent qu’il n’y a pas besoin de guide pour le volcan, que c’est facile, seulement 1h pour y aller et qu’on peut faire le tour du cratère en 45mn. Cool !
Les filles galèrent
1h après, on arrive donc au Yoshi hôtel, comme prévu. Wahaa ça caille un max ! Il doit faire 5° dehors ! Vite on sort notre sweat.
Je demande à l’accueil si 2 filles françaises ne nous attendent pas. Non. Ok, on est arrivé avant elles. Donc on se renseigne sur les chambres de 4 vu qu’on ne va pas dormir des masses. Au final, on prend une double room à 180000 Rp (15€), un peu moins cher. Au check-in on rencontre 2 allemands, Jo et Felix, qui ont le même programme que nous. On s’installe dans les chambres, on attend les filles au resto avec les allemands. On leur envoie donc un texto car on s’inquiète.
« On a pris une chambre au Yoshi. On est au resto là, on vous attend pour manger vous êtes où ? »
« On a été déposé au Cemara, on mange là et on a pris une chambre dans un hôtel sans nom »
OK !! Avec Lolo on l’a un peu en travers de la gorge ! Heureusement qu’on peut encore commander au resto car c’était limite que la cuisine ferme !
Au final on leur donne RDV demain matin en haut du mont Bromo.
L’ascension
4h de sommeil plus tard : Boom, boom, boom. Wake up. Aïe ça pique les yeux.
On s’habille chaudement, dehors il fait vraiment 4° ! Des vendeurs ambulants sont ici aussi à essayer de nous vendre des écharpes et des gants.
On se fait déposer à l’entrée du parc national, en compagnie de nos potes allemands.
On commence la traversée de la sand sea. Personne ne marche c’est curieux, tout le monde est en Jeep. On en voit des dizaines suivis d’autres dizaines de mobylettes, en direction de la montagne pour le lever de soleil.
La vue est magnifique, la pleine lune innonde le parc de sa belle lumière blanche.
Le chemin est jonché de poussière, de creuvasses et de rochers. On galère beaucoup à trouver notre chemin mais au final on y arrive et nous commençons à monter les centaines de marches qui nous séparent du cratère. Une très forte odeur de soufre s’en dégage. On peine à respirer, on cherche son souffle et on tousse. Les vendeurs ambulants l’ont bien compris et proposent des masques en papier. On se dépêche car le jour se lève.
Une fois en haut c’est magnifique. De la fumée se dégage du volcan. Un petit groupe de personnes est déjà en haut à attendre que le soleil ne pointe le bout de son nez. En haut pas de trace des filles.
Avec Jo et Felix, on s’écarte un peu et on s’assoit un peu plus loin pour bien contempler la vue qui nous est offerte. Le bleu passe du violet au rouge puis au orange. La lune s’efface petit à petit et les reliefs se dessinent.
Puis finalement le soleil se montre et nous submerge de sa clarté. La chaleur nous enveloppe au fur et à mesure que le soleil monte.
Tour du cratère
Après cela, on se lance dans la balade autour du cratère. C’est vraiment pas facile, il faut regarder où l’on met les pieds. On passe sur des corniches très étroites avec à gauche le flan du volcan et à droite une pente bien raide vers le gouffre fumant.
Les allemands nous ouvrent le chemin. On passe par des endroits escarpés et très pentus. La poussière nous recouvre le corps et le souffre nous brûle la gorge et les yeux. On doit même escalader. Arrivé au point culminant, on pose à côté d’une stelle tel des explorateurs.
C’est après ça que les difficultés commencent. Le chemin devient de moins en moins accessible. On marche à tatons, des éboulements se forment après notre passage. Mais on tient le choc, il ne nous reste que moins d’un quart à faire.
Jusqu’au moment où Jo nous dit de rester où l’on est et que l’on va devoir sûrement faire demi-tour car le chemin n’existe plus et que ça devient beaucoup trop mince.
On préfère jouer la sécurité et revenir sur nos pas, même si moins de 500 m nous sépare de l’arrivée.
Le retour se fait relativement rapidement, on a pris le pli. Une fois arrivé, un gros groupe de touristes se masse en haut des escaliers. Ca nous change de tout à l’heure où l’on se sentait seul au monde. Dans le tas, on retrouve les filles qui viennent d’arriver au sommet. Elles sont allées voir le levé de soleil sur la montagne d’en face en même temps que les Jeeps. On se donne rendez-vous à notre hôtel pour la suite. Nous on rentre.
Moto à 3
En chemin, les locaux nous proposent de descendre à cheval. On négocie pour se faire ramener directement à notre hôtel, 7km en contre bas, car nos jambes ne tiennent plus. On prend donc 1 cheval chacun qui nous amène au milieu de la mer de sable et on fini par de la moto. Mais 1 seule moto ! Lolo au milieu et moi tout derrière. On risque de se casser la gueule à 2 reprises, dèjà qu’être à 3 sur une moto c’est pas simple alors en plus rouler dans le sable…
Arrivé à l’hôtel, on raconte notre aventure à un guide. Il se marre aux éclats, nous dit que c’est impossible de faire le tour depuis que le volcan est entré en éruption l’an dernier. D’accord, merci du tuyau, le mec de l’agence nous a un peu baratiné alors.
Les filles galèrent encore
Après notre petit dèj bien mérité, on demande rapidement à notre hôtel comment faire pour aller au Mont Ijen, notre prochaine destination. Le mec nous dit qu’il y a un mini bus qui peut nous y emmener aujourd’hui mais qu’il faut être pret dans 20mn. Même pas le temps de prendre de douche, on envoie un sms aux filles pour qu’elles nous rejoignent rapidement.
Pas de réponse des filles ! On ne sait pas ce qu’elles foutent, elles n’ont pas l’air de s’affoler.
On paye notre tour avec le mec en lui disant que nos 2 amies viennent avec nous, qu’elles sont dans un autre hôtel, mais qu’elles sont censées arriver ici car on leur a donné rendez-vous là.
Ok, ok, le mec passe un appel pour savoir où elles sont et fini par avoir quelqu’un au telephone qui est avec elles (sympa). S’ensuit tout un bordel comme quoi les filles ne voulaient pas monter dans le bus car un mec leur avait dit que c’était 2 filles françaises qui les attendaient (merci pour moi !).
Presque 1h plus tard, Laura et Marion finissent finalement par arriver. On a quand même bien stressé voyant tout le monde partir sauf nous et les filles qui ne répondaient pas aux messages ! Bon finalement tout va bien, on est de nouveau ensemble, direction la carrière de soufre du mont Ijen !