Quoi de neuf docteur ?
Embarquement pour Rabbit Island
Une petite demi-heure de bus et on arrive au centre de Kep, un tuk tuk nous emmène à l’embarcadère pour prendre un bateau pour l’île au lapin. L’île n’est pas très éloignée de la côte, seulement un quart d’heure en bateau. Elle est appelée ainsi car elle a la forme d’un lapin, vu du ciel.
Ça m’a l’air pas mal du tout cette petite île. Bien tranquille, la plage est belle et de petits bungalows donnent directement face à la mer tout le long de la plage. Que demander de plus ?
On prend un bungalow pour la nuit. C’est pas très cher, seulement 5 $ la nuit pour la chambre avec salle de bain. Un peu rustique mais nous ça nous va. Surtout, le bonheur c’est qu’on est à 20 m de l’eau. On a une superbe vue sur notre petite terrasse dans le hamac.
Ça fait du bien de voir une vraie plage. On avait pas trouvé notre bonheur à Kep donc ici on est content. On l’est tellement qu’on décide de rester 2 nuits.
En arrivant, on revoit Amandine et Boris de Kampot qui sont arrivés ici la veille. Ils prennent leur petit dej au resto de notre guesthouse.
On enfile nos maillots de bain et on se dore au soleil sur les transats.
Bon pas très longtemps, un nuage vient nous perturber et commence à nous pleuvoir dessus.
D’accord, on ne se décourage pas, on va faire une pause bouffe au resto. C’est pas mal ces petites cahutes restaurant. C’est plus cher que sur le continent, mais on y mange bien et dans des quantités raisonnables. Surtout les sandwichs au chicken que Lolo prend pour le petit déjeuner. Ils enfournent carrément un plat en sauce dans une baguette.
C’est parfait, on fini de manger lorsque que la pluie cesse.
On peut retourner à notre dure activité, c’est à dire flâner. Et l’eau est trop bonne, quel plaisir !
Le soir je sors le dacau, un de leur sport national, un volant que l’on tape au pied. Je l’avais acheté au marché russe de Phnom Penh. Amandine et Boris nous rejoignent pour jouer ainsi qu’un local de notre guesthouse. C’est marrant mais qu’est ce qu’on est naze. Le Cambodgien se marre bien à nous voir galérer.
On part se baigner à la tombée de la nuit pour se décrasser. On a bien transpirer à jouer sous cette chaleur ! On nage jusqu’au bateau de pêcheur faire des sauts et des plongeons. Les filles galèrent grave à se hisser dessus. Heureusement que je suis là pour les soulever…
Le soir on mange tous ensemble, toujours au même restaurant, en compagnie d’Amandine et Boris et également de 2 françaises qui voyagent pendant 3 mois. On prend un poisson grillé. Hum délicieux !
Par contre c’est pas très festif sur l’île le soir, les lumières s’éteignent à 22h et tout le monde part se coucher. Nous on reste à papoter donc on s’éclaire à la bougie, faute de mieux. Ici l’électricité n’est disponible que le soir, de 18h à 22h.
Encore un tour impossible
Le lendemain matin on larve encore puis l’après midi on essaye de se bouger quand même. On part faire le tour de l’île à pied. D’après un guide, c’est faisable sauf qu’un moment il n’y a plus de chemin et qu’il faut continuer sur les rochers. Amandine et Boris l’ont fait et nous ont dit que c’était facile en 1h30 avec une petite pause sur une plage.
C’est parti… C’est très joli, les plages sont belles et sauvages. 2h30 plus tard et sans aucune pause, on en voit toujours pas le bout. Le chemin devient de plus en plus escarpé et on doit marcher dans un marécage. « T’inquiètes pas lolo, on est bientôt arrivé ». On croise un couple, une canadienne, Lauren et un hollandais, Gurt, qui se baladent comme nous. C’est bon signe.
On fini par arriver à un village de pêcheur accueilli par les porcs. On ne trouve plus notre chemin. Lauren vient finalement nous voir et nous dit que c’est compliqué de terminer le tour car la marée est haute. Il faut donc passer à moitié dans l’eau ou attendre la marée descendante à 17h.
Pfff, bon ben comme on dit, jamais 2 sans 3. On cherche désespérément un chemin à travers la forêt mais on ne trouve rien. On négocie donc avec un pêcheur pour qu’il puisse nous ramener en bateau jusque chez nous. Lolo lui fait les yeux doux et arrive à négocier le trajet à 2$ au lieu de 4$.
On était super loin encore ! Il nous restait bien une bonne heure de marche. On a bien fait de finir en bateau surtout que ça devenait impossible.
Mais ils nous ont dit n’importe quoi en fait Amandine et Boris ? Après explication, on comprend qu’ils ont commencé leur tour par un chemin derrière les bungalows. Ils n’ont fait que la partie sud de l’île en fait. On est des aventuriers nous on tente toujours l’impossible !
Pour se remettre de cette péripétie, on s’offre un massage d’une heure sur la plage pour 5$, sous des petites paillotes.
Petite soirée pépère à s’éclairer à la bougie à cause du générateur qui a pété.
Retour à Phnom Penh
On retourne le lendemain sur Phnom Penh avec Gurt, le hollandais qu’on retrouve dans le bus. On change de quartier, plus au nord, la rue 136, censé être la rue des backpackers. On comprend mieux pourquoi une fois sur place. C’est rempli de bar à putes. Pour une nuit ça nous ira, mais on commence à regretter déjà notre île.
Et la tong de Lolo se casse, encore une fois, elle en est à sa quatrième paire !
On fait le tour du quartier et on tombe sur un restaurant bien local, bien sympa, un peu en retrait.
On doit se lever tôt demain matin pour prendre le bus à 7h direction Kratie !